Arete sommitale de la Siula - 6300m |
Laguna Siula - Camp de base - 4300m |
SPHINX
En
guise d’acclimatation nous partons tout d’abord grimper au
Sphinx. Ce lieu magique et bien connu des grimpeurs possède toutes
les caractéristiques de l’acclimatation ludique. La qualité du
granit tout d’abord, les conditions météo ensuite, et pour finir
peu de risques objectifs. C’est ainsi en baskets que s’aborde
cette belle paroi. Nous décidons de grimper la voie « Papas
Rellenas », une ligne d'artif logique qui devrait pouvoir jouer
en libre. Nous n’avons pas éplucher les 20 derniers numéros de
l’AAJ pour savoir si des grimpeurs l’avaient déjà « jaunie »...
Le challenge du libre restera entier pour nous, que cela soit la
première fois ou la cinquième répétition dans ce style. Il nous
faudra sortir nos plus beaux verrous et surtout, tenir bon pour
résister à la tentation, souvent alléchante, de se vacher au
point.
Nous
nous lançons pour trois jours, armés de notre portaledge et de 15
litres d’eau. La face est exposée Nord-Est, il est donc possible
de grimper une bonne partie de la journée sous le soleil. Le granit
est particulièrement solide et adhérent, ce qui transforme une
acclimatation (étape souvent monotone) en jeu passionnant. Ce 29
Juillet, je grimpe les sept premières longueurs de la voie devant.
Pour réaliser la longueur clé du jour, il me faudra tout d’abord
la franchir en artif. La pose de quelques pitons rend l’escalade
moins exposée. Didier me redescend au relais, d’où nous tirons la
corde pour un essai « Pink Point » comme on le qualifie
Outre Manche! Je passe limite dans cette longueur déjà libérée à
7b par nos prédécesseurs. La suite est plus classique pour quelques
longueurs. La fatigue pointe néanmoins son nez au pied de la
huitième longueur. Le hissage de nos 40 kilos et le taux de globules
encore un peu faible pour ces altitudes m’a entamé. Didier passe
devant pour une longueur de 6c d’une quarantaine de mètres. Il a
lui aussi grimpé la voie en libre jusqu’à présent et tente du
mieux qu’il peut la libération à vue de son problème du moment.
La difficulté à se protéger mêlée à la raideur de la longueur
le forcent finalement à franchir un surplomb en artif. Dommage.
Le
jeu est assez grisant tout de même, mais l’erreur peut être
sanctionnée par une lourde chute… Lourde en conséquences tout du
moins. Cette voie, bien que motivante en libre, n’en reste pas
moins un objectif largement secondaire pour notre expé, le morceau
de choix étant situé en Cordillère Huayhuash. En même temps les
difficultés sont souvent difficiles à estimer, et engager pour
quelques mètres dans une section mal commode peut permettre de faire
la croix… Mais choisir c’est éliminer! Le recours à la grimpe
en artificielle est souvent une sage solution dans ces contrées où
le secours helitreuillé en paroi est une douce utopie.
Je
l’assure donc pour la suite de la longueur avec un peu moins
d’attention, d’un coup la vitesse de progression a chuté et
l’engagement a sérieusement diminué. Je profite donc de la vue
hallucinante sur les Huandoy et sur la Laguna Paron. Le soleil a
tourné et l’atmosphère des lieux est devenue plus minérale.
Après une journée d’activité incessante, l’inactivité du
relais me parait bien rafraichissante.
Sans
crier gare, la situation change en une seconde du tout au tout. Un
des microfriends sur lequel il était pendu et qu’il utilisait pour
progresser lui a violemment sauté au visage. Il me crie que ces
incisives sont cassées. Le stress de la violente douleur à venir
nous paralyse quelques secondes… Mais cette courte attente ne
débouche sur aucun hurlement, aucun jaillissement de sang! Je
mouline Didier au relais. Son petit air de Vanessa Paradis me détend.
Le coups de fil au docteur nous permet de conclure. La situation,
bien que stressante, est bénigne. L’émail est simplement fissuré
sur une partie n’atteignant pas le nerf de la dent. On peut
continuer à grimper.
Cet
épisode nous permet seulement de prendre conscience, si cela était
nécessaire, que l’engagement en expédition n’est pas le même
que dans le massif du Mont Blanc qui nous sert habituellement de
terrain d’entraînement. Mais cette situation laisse aussi quelques
graines à germer concernant la suite de notre expédition. C’est
un bon moyen de réfléchir concrètement à la façon d’appréhender
un accident. Si cela devait nous arriver quand nous serons engagés
dans la vaste Face Est de la Siula Grande, il nous faut en discuter
avant. Même si la situation d’un accident en haute montagne est
toujours largement plus compliquée que celle envisagée, c’est
surtout l’occasion d’avoir le coeur net sur nos façons
d’appréhender le risque, lui et moi. Si nous décidons de nous
lancer dans un projet d’expédition ensemble, il parait cohérent
que nous soyons sur la même longueur d’onde en terme d’engagement.
Mais un petit échange à ce sujet n’est jamais de trop!
Encore
sous le choc de l’émotion, Didier reste au relais pendant que je
grimpe ce 6c des plus retords. La longueur suivante est une belle
fissure à main puis une autre, plus engagée, sous un toit. Je ne
parviens pas à la grimper en libre. Le soir approche et nous montons
notre portaledge au sommet d’une longueur qui me parait bien trop
difficile. Cette traversée sous un toit fissuré doit taper dans le
haut du septième degré, les pieds à plat dans un dalle bien lisse…
La longueur cruxiale |
Nous
dinons devant un panorama grandiose, assis sur notre portaledge. Le
plaisir de sentir l’acide lactique couler dans les bras, motivation
primaire de l'escalade, remplace vite nos doutes. Bercés par
l’endorphine d’une belle journée d’escalade aventureuse, nous
sombrons après avoir englouti deux grands lyophilisés.
Réveil du deuxième jour |
Le
lendemain, ce n’est qu’avec le soleil que nous reprenons
l’escalade, d’abord en douceur. Je me fais mouliner à la
verticale de notre bivouac jusqu’au relais précédent. Il y a là
une variante bien plus facile, en sixième degré, pour rejoindre les
deux relais. Une dalle parfaitement fissurée que je n'avais pas
repéré la veille s’offre aux verrous de main. Elle me permet de
continuer l’escalade en libre.
La longueur cachée pour continuer la voie en libre - matin du deuxième jour |
Didier repart en artif dans la
longueur qui surplombe notre bivouac : Un 6c+ qui a l’air bien
bloc.
Nous
avons bien fait de continuer à grimper. Il n’a eu aucune douleur
et sa dent semble parfaitement affutée pour attaquer les grands
poulets rôtis que nous nous offrirons à Huaraz pour nous remettre
de notre belle acclimatation. Mais pour l’instant, il reste encore
trois longueurs difficiles à libérer.
Didier en artif dans la longueur en 6c+ au dessus de notre premier bivouac |
Didier se charge des plus
rudes en artif ce qui me permet de les libérer en second. Cette
technique permet à un seul membre de la cordée d’enchainer la
voie, mais c’est un travail d’équipe appréciable qui nous
permet de trouver une cohésion pour les semaines à venir. Ces
semaines, nous les passeront majoritairement tous les deux, face à
nos doutes et à nos caractères bien différents. C’est en ce sens
un bon test pour concevoir la suite et rectifier le tir si cela
s’avère nécessaire.
Un magnifique 6b de transition le second jour - photo did jourdain |
Trois
longueurs, oscillant entre 7a et 7b, restent à grimper pour
s’octroyer la voie en libre. Encore une fois il s’agit de rester
bien focalisé sur chaque verrous, chaque prise, et trouver
rapidement une solution quand les bouteilles commencent à monter. Il
n’y aura pas deux essais, il commence déjà à être tard et le
dièdre que nous grimpons est à l’ombre depuis trop longtemps.
Didier en second dans la magnifique longueur de 6b |
Cette expérience de la grimpe en grande voie, avec l’envie de tout
grimper en libre, oblige a se détacher de ce qui a déjà été fait
pour ne se concentrer que sur les mouvements du moment. Et si la
situation devient compliquée, se convaincre que c’est bien ces
mêmes situations difficiles qu’on recherche en escalade. Ce n’est
pas qu’une question de réussite ou d’échec comme on veut
souvent le voir. On grimpe pour le plaisir d’avancer, de forcer, de
souffrir, pas pour le plaisir de réussir. Une fois qu’on en a bien
conscience, il est beaucoup plus facile de se lancer dans une
longueur dure, d’engager des mouvements qui ne se désescaladeront
pas et de vivre l’apprentissage que nous offre une paroi. Il s’agit
donc de remettre en jeu à chaque seconde l’enchainement intégral.
En oubliant le contexte, il est beaucoup plus facile de grimper
l’esprit léger. Si on se projette déjà en haut, avec la voie en
poche, l'escalade est entravée. De même le plaisir disparaît sous
les coups répétés de notre Ego qui veut tout contrôler, et qui
anticipe déjà la réussite ou l'échec de l'entreprise. Et cette
attitude entrave immanquablement l’escalade, c’est un frein
énorme. Il est si grisant de vivre l’ascension sans la concevoir
en terme de réussite ou d’échec mais en terme de progression.
Bien sûr cela n’empêche pas d’avoir des objectifs précis et
qui sont exigeants à notre niveau, mais cela permet de prendre plus
de plaisir dans la gestuel et dans l’effort.
Notre
second bivouac est ainsi atteint au terme d’une escalade pleine
d’équilibre et de prises de risque quant à sa libération. Il
s’avère que cette fois, j’ai pu grimper en libre. C’est
agréable de vivre les deux aspects de la grimpe à savoir l’esprit
de cordée, mais aussi la grimpe égoïste, où on peut se pousser et
se tester. Tester sa vraie motivation pour l’escalade, quand les
prises sont dans le mauvais sens et que la limite entre tomber ou
continuer la progression est fine. C’est véritablement à ce
moment qu’on peut se rendre compte de ce pourquoi on aime grimper.
Quand on a réussi pour un court instant à ne plus penser en terme
de réussite ou d’échec mais simplement en terme d’apprentissage
et du plaisir de l’effort qu’offre l’escalade.
Didier en artif dans une des longueurs raides du haut de la face |
Le
troisième jour, l'escalade change radicalement, la face se couche et
le second de cordée doit porter le lourd sac de hissage rempli de
nos duvets et du portaledge. Le sommet du Sphinx offre une belle vue
sur les collines et les villages alentours. Sa descente rapide permet
de vivre le sommet sans l’appréhension habituel d’un sommet
alpin où la descente est souvent ponctuée de nombreux rappels ou
d’une succession de passages exposée qui constituent à elle seule
une course à part entière.
Vue depuis le sommet du Sphinx sur la Laguna Paron et sa moraine ubuesque! |
Ici, en trois rappels et la descente
d’un sentier bien marqué, nous sommes devant une tasse de thé
fumant. Notre cuisinier nous a d’ailleurs soigné en nous préparant
un festin. De quoi récupérer avant la suivante.
Pablo nous a préparé un festin! Derrière ce sont les Huandoy... |
Le temps est au
beau fixe, nous en profitons, avant de rejoindre Huaraz, de grimper
une seconde voie, à la journée cette fois ci, dans la face NE.
« Los checos banditos » est à ce sujet une très
belle voie de granit, sur un rocher plus compact et où l’équipement
en pitons à expansion est plus important. Quelques photos de cette belle voie :
NEVADO COPA
La
suite de notre acclimatation est plus classique. Nous passerons une
semaine à escalader en petits paliers le Nevado Copa.
De belles montagnes vues depuis notre bivouac à 5800m |
Didier le jour du sommet de notre phase finale d'acclimatation - 6200m |
Le Nevado Copa et sa voie normale le long de l'arête |
Entre deux
nuits à 5800 mètres, nous pousserons jusqu'à la cime de ce beau
sommet neigeux. Cette dernière étape nous permet de nous lancer
sereinement vers la Cordillère Huayhuash et le Face Est de la Siula
Grande (6344m) que nous voulons ouvrir.
A la Union - Gros orage et pneu crevé |
SIULA GRANDE
Ce
projet a été présenté au Groupe par Didier Jourdain. Il avait
grimpé en Cordillère Huayhuash en 2003 et pensait que la qualité
du rocher permettrait d'ouvrir cette Face Est de la Siula Grande.
Après de plus amples recherches, nous ne trouvons toujours aucune
trace de tentatives sur ce versant.
Nous
sommes très motivés par le projet, le fait de grimper à deux n'y
est pas pour rien. Habituellement nous sommes quatre lorsque nous
grimpons en expédition avec le GMHM sur des sommet en Himalaya. Ici,
l'altitude étant plus raisonnable, se lancer à deux dans l'inconnu
d'une voie rocheuse me démange. En effet, l'engagement que cela
génère me motive et c'est surtout une étape importante que je
souhaite franchir dans ma vie de grimpeur. A deux, il faut parvenir à
faire un tri important entre ce que l'autre peut nous apporter et ce
que nous pouvons amener nous même à la cordée. Que ce soit en
terme d'expérience, d'aptitudes physiques ou techniques, mais aussi
en terme de doutes et de peurs.
Nous
avons dix ans d'écart et une pratique de la montagne différente.
Didier est plus expérimenté, cela fait dix ans qu'il travaille au
GMHM. A ce titre il a été amené à grimper dans une vingtaine
d'expéditions très variées. Pour ma part, je n'ai fait que
quelques expéditions, néanmoins j'ai une bonne expérience du
terrain alpin et je suis plus rapide en escalade rocheuse. Cela doit
nous permettre de pouvoir nous associer pour tenter les 1400 mètres
d'inconnu que génère la Face que nous convoitons. Nous pourrons
ainsi nous reposer sur les qualités de l'autre lorsque cela sera
nécessaire et apporter notre savoir faire le reste du temps.
Un
premier repérage nous permet de nous faire une idée de la voie à
suivre. Nous remarquons que le bas de la première facette rocheuse,
haute de 800 mètres, est défendu par des séracs. Il nous faudra
donc traverser le glacier jusqu'au point le plus bas de la montagne,
seul point à l'abri de cette menace.
L'inconnue
du glacier me stresse. Néanmoins, lors du portage que nous
effectuons au pied de la paroi, nous fanchissons cette étape sans
encombre. Seuls les derniers mètres proposent un glacier tourmenté,
mais pas insurmontable.
Nous
réalisons une première tentative le 21 Aout. Après trois
longueurs, une perturbation nous bloque. La neige colle sur le
calcaire vertical. En quelques heures la face est impraticable et ce
jusqu'au retour du beau temps. Nous passons une nuit 100 mètres au
dessus de la rimaye, puis nous redescendons au camp de base le
lendemain.
Le
véritable départ est fixé le 24 Aout. Le créneau semble se
confirmer pour cinq jours. C'est le temps que nous avions imaginé
être nécessaire pour réaliser l'aller-retour au sommet. Nous
repartons et nous lançons cette fois sous un ciel parfait dans
l'ascension de la base de la paroi. Les longueurs se succèdent sur
un rocher particulièrement sculpté et facile à protéger. La
raideur des lieux nous réserve une belle escalade technique sur un
calcaire adhérent.
Après
deux longueurs de glace, nous arrivons sur une sorte de grande
casquette de neige au pied de laquelle nous passons la nuit. C'est le
lieu idéal pour observer la suite de l'ascension. Une ligne semble
se dessiner sur la partie droite de la paroi et nous prenons le parti
de la suivre.
Le
lendemain, pour quelques longueurs, les dalles se couchent légèrement
et le rocher devient moins bon. Il est plus compliqué de faire
relais et nous passons beaucoup de temps à trouver un emplacement où
nous pouvons planter deux pitons suffisamment solides. Au dessus, les
fissures semblent disparaître et la falaise se redresse. Nous
doutons du chemin à suivre, d'autant plus que nous n'avons pas
emporté de spits, ce qui nous oblige à trouver des fissures
suffisamment profondes pour nous assurer. Sans elles il ne nous sera
pas possible de continuer l'ascension.
Fort
heureusement notre intuition est la bonne et nous trouvons un système
de fissures qui connecte jusqu'à l'arête sommitale. Nous
bivouaquons le 25 Aout à 5600 mètres, après avoir grimpé ce jour
là une dizaine de longueurs variées, de la dalle exposée à la
raide fissure facilement protégeable. Notre emplacement se situe une
centaine de mètres sous le sommet du pilier. Ce dernier est la porte
d'accès à la grande arête Sud Est, encore vierge, de la Siula
Grande. Cette arête de neige et de glace d'environ 700 mètres ne
semble pas présenter de grandes difficultés. Néanmoins, il est
difficile de savoir si le sommet de notre pilier communiquera
facilement avec cette seconde partie. Malgré nos observations
préalables nous n'avons pas la réponse et les arêtes cornichées
des Andes ne sont jamais évidentes à grimper... Le grésil nous
surprend alors que nous terrassons nos deux mètres carrés
réglementaires.
Le
26 Aout nous nous levons à l'aube pour les dernières longueurs de
rocher. Un court rappel en traversée nous permet de rejoindre un
second système de fissures continu jusqu'au sommet du pilier. Ces
100 mètres verticaux se résument en une succession de longueurs de
6a/6b parfaites.
Vers midi nous touchons au but et nous découvrons l'envers du décor. Effectivement, cela ne s'avère pas simple. Nous fixons dans un premier temps les 60 mètres de corde fixe qui nous permettaient jusqu'à présent d'hisser notre sac. Nous descendons des dalles verticales couverte de neige pulvérulentes qui auraient été très problématiques à remonter.
Après
un relais dans la glace, nous tirons un rappel avec les deux cordes
qui nous restent jusqu'au col et nous larguons les amarres en
direction de l'arête de glace. Un point météo nous indique qu'une
perturbation est prévue pour le lendemain soir. Nous décidons donc
de monter le plus haut possible en direction du sommet dans le temps
qui nous reste. Les conditions de neige ne nous permettent pas de
nous protéger idéalement et nous progressons en corde tendue,
parfois sans pouvoir mettre de points entre nous. Vers 21h nous
atteignons finalement un champignon de neige bien visible depuis le
bas de la paroi. Au pied de celui ci nous terrassons une plateforme
dans une crevasse et nous sombrons. Il est 23h et nous sommes à 6200
m.
Etant
données les prévisions météo, nous partons tôt vers le sommet le
lendemain. Nous l'atteignons sans encombres majeures vers 8h, dans un
panorama magique.
Malgré
la longue descente qu'il nous reste à équiper en rappels, nous
profitons de cet instant suspendu et de cette belle ascension que
nous avons menée.
Dans
quelques minutes nous nous engagerons dans une seconde ascension,
vers le bas celle ci, dans laquelle il nous faudra équiper les 1400m
de dénivelé de nos trente pitons et coinceurs.
Ce
n'est que le lendemain après midi que nous rejoindrons le glacier,
puis le camp de base au terme de cinq jours d'effort, de plaisir et
de doute sur ce versant vierge d'une des plus célèbre montagne des
Andes.
Durant la redescente en rappel Jour 5 |
Ce
n'est que le lendemain après midi que nous rejoindrons le glacier,
puis le camp de base au terme de cinq jours d'effort, de plaisir et
de doute sur ce versant vierge d'une des plus célèbre montagne des
Andes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire