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26 mai 2011

Bartasse à la tête d'aval


    Et ça force, ça zippe, c'est le slalom dans ce losange qui m'a fait fantasmé depuis que j'ai regardé cette face pour la première fois... Rien de très dur c'est vrai. Mais on s'emploie.

    Ca brésaille comme dit l'autre. Petites pauses au relais pour hisser, les crampes qui nous assaillent les avants bras... Et l'ambiance démente qui commence à grandir comme nous nous frayons un chemin entre les surplombs de cette magnifique traversée en terrain miné. La ligne de spits nous indique la seule tranche de rocher sain de ces dévers situés à l'extrémité droite de l'immense tête d'aval. Après 10 longueurs scabreuses à casser des prises et à forcer dans du 6b comme jamais pour trouver le prochain point, on arrive enfin dans le haut du losange.


Le losange



Dans les longueurs scabreuses de la première partie


Départ de la traversée

    Majeur! Du rocher très compact perché au sommet de ces immenses ravins de terre infâme. Des éboulis verticaux impressionnants dans cet endroit finalement bien plus vaste que je ne le pensais. Un gaz désopilant qui nous poursuit dans le magnifique 7b final et déversant. Les bras occis, des arquées franches qui permettent de grapiller un pas, puis un autre et enfin le relais qui nous dépose à deux longueurs du sommet. Le 6b parfait nous surplombe! Le jeune Baguet s'y élance, des dulfers, de la dalle, des pas exposés plein gaz. Une pure base de la varappe que cette longueur. La dernière, elle aussi est d'une beauté rare.




Dans le 7b du haut


Last pitch

    Une seule grosse déception malgré tout pour moi qui croyait que la dernière prise de cette voie serait le sommet du losange avec un réta de pur bloqueur sur la rampe. Un mythe tombe... On m'aurait menti! La fin est constituée de quelques mètres en 5. Dommage!
  Pour Maël, une petite déception aussi. Celle de ne pas sauter dans le vide depuis le plongeoir final. Du vent fort et une grande vire qui font de ce saut encore jamais réalisé un challenge de taille. L'ouverture ne sera pas pour aujourd'hui...  

    Et tant mieux! Parce qu'après trois heures d'errance pour redescendre, rappels coincés, erreurs d'itinéraires et désescalade d'éboulis il est toujours plus sympa d'être deux.
    Une belle bartasse pour cette voie où les 10 premières longueurs sont à prendre comme un investissement pour la grimpe top classe que compose le haut de ce cristal pour le coup vraiment majeur.








1 commentaire:

  1. meme les deux L de Tafiolles leurs suffisent pas pour s'envoyer en l'air !

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