Ca brésaille comme dit l'autre. Petites pauses au relais pour hisser, les crampes qui nous assaillent les avants bras... Et l'ambiance démente qui commence à grandir comme nous nous frayons un chemin entre les surplombs de cette magnifique traversée en terrain miné. La ligne de spits nous indique la seule tranche de rocher sain de ces dévers situés à l'extrémité droite de l'immense tête d'aval. Après 10 longueurs scabreuses à casser des prises et à forcer dans du 6b comme jamais pour trouver le prochain point, on arrive enfin dans le haut du losange.
Le losange |
Dans les longueurs scabreuses de la première partie |
Départ de la traversée |
Majeur! Du rocher très compact perché au sommet de ces immenses ravins de terre infâme. Des éboulis verticaux impressionnants dans cet endroit finalement bien plus vaste que je ne le pensais. Un gaz désopilant qui nous poursuit dans le magnifique 7b final et déversant. Les bras occis, des arquées franches qui permettent de grapiller un pas, puis un autre et enfin le relais qui nous dépose à deux longueurs du sommet. Le 6b parfait nous surplombe! Le jeune Baguet s'y élance, des dulfers, de la dalle, des pas exposés plein gaz. Une pure base de la varappe que cette longueur. La dernière, elle aussi est d'une beauté rare.
Dans le 7b du haut |
Et tant mieux! Parce qu'après trois heures d'errance pour redescendre, rappels coincés, erreurs d'itinéraires et désescalade d'éboulis il est toujours plus sympa d'être deux.
Une belle bartasse pour cette voie où les 10 premières longueurs sont à prendre comme un investissement pour la grimpe top classe que compose le haut de ce cristal pour le coup vraiment majeur.
meme les deux L de Tafiolles leurs suffisent pas pour s'envoyer en l'air !
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